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Troc partie 2 : sac et chapeau

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Suite et fin de mon troc avec Lili the banyan tree

Pour accompagner les chaussons zèbres et moumoute violette (monument du bon goût s’il en est), il fallait des accessoires classes qui ressemblent plus à la délicieuse, charmante et ravissante créature qu’est Aurélie. J’avais depuis des lustres envie de coudre un chapeau cloche, j’ai sauté sur l’occasion et dégainé le patron Madeline de Elsewhen Millinery et des chutes de suédine, de coton et viesline.

Okay, j’aurais pu essayer de dessiner moi-même un chapeau, après tout celui-ci est assez simple puisqu’il est constitué de 6 « pétales » pour le crâne et d’un bande asymétrique pour le rebord. Mais voila, la sainte flemme a encore frappé, et j’ai craché au bassinet les 10€ demandés en me disant que je serai bien contente d’avoir les instructions de montage (super simple), et surtout qu’il faut encourager les p’tits créateurs ma bonne dame.

Je suis plutôt partagée sur le résultat : j’adore le côté avec les petits plis et les boutons recouverts. Nan mais vraiment, je kiffe ça ! Par contre vu sous d’autres angles la forme est un peu…. moins chouette quoi. Surtout que j’ai quelques doutes sur la taille choisie : j’ai exactement suivi les instructions et ce chapeau est assez grand (pour info, je fais le même tour de tête qu’Aurélie….).

Je trouve qu’il rend vraiment mieux avec les cheveux coincés en dessous en fait. Évidemment, j’ai essayé de coudre une taille et demi en dessous (ce qui me semblait bien niveau largeur), mais le résultat était mochissime. Moralité : soit je me suis plantée quelque part, soit ce modèle est fait pour être un peu large, autant être prévenues si vous adorez les chapeaux qui tiennent bien la tête.

Voila une joli babiole très agréable et rapide à coudre qui permet d’utiliser ses chutes de tissu mais dont le style n’ira pas à tout le monde. Le Grand Gastéropode Céleste soit loué : il va vraiment bien à sa destinataire, ouf.

Mais ce n’est pas tout !

Bah oui, j’avais envie de gâter la demoiselle et je trouvais un peu léger mon colis, alors j’ai cousu dans la foulée un petit sac Buttercup (patron pdf gratos de Rae), dont certaines pièces ont été coupées dans mon cuir fin. Je me demandais comment ma machine supporterait de plus grosses épaisseurs…

Détails techniques importants : j’ai utilisé du fil de base et mon pied normal. J’ai simplement allongé le point droit au maximum et je n’ai eu aucun problème d’entrainement. Pour tenir les pièces en place, des pinces à linge font très bien l’affaire. Ah, j’allais oublier : en démontant la veste pour récupérer le cuir, j’ai réalisé que certaines pièces étaient entoilées… Comme justement je trouvais la peau un peu trop mollassone j’ai testé avec de la viesline thermocollante, en passant le fer sur l’entoilage et pas sur le cuir, et effectivement ça marche impec’.

J’ai utilisé de la colle contact pour ajouter des pièces de renfort sous les pressions.

Mais revenons à nos moutons : je causais du test des épaisseurs à la machine familiale…. J’ai vu, j’ai cousu, j’le ferai plus ! Pour la bandoulière, on atteignait 4 mm environ, et j’ai bien senti que c’était une mauvaise idée. J’ai donc cousu cette partie sans utiliser le moteur, en tournant leennnnnntement le volant à la main, et je ne recommencerai pas l’expérience. Moralité : quand je serai enfin installée dans mon futur chez moi (spoiler alert : d’ici 3 mois, il se pourrait que je cause davantage déco et jardinage), je partirai peut être bien en quête d’une machine industrielle basique d’occase qui passe les épaisseurs en rigolant (enfin si j’en trouve une à un prix correct).

J’avoue, j’aurais bien gardé ce p’tit sac là pour ma pomme, maintenant je suis o-bli-gée d’en faire un autre un de ces jours.


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